Dans le cadre du Comité de financement de la Transition écologique, banques, assurances, fonds d’investissement et scientifiques, pensent avec le gouvernement la meilleure façon de financer la décarbonation de l’économie et l’adaptation des territoires du changement climatique. En réunissant mercredi 12 juillet au matin les banques, fonds d’investissement, scientifiques… dans le cadre du Comité de […]
Dans le cadre du Comité de financement de la Transition écologique, banques, assurances, fonds d’investissement et scientifiques, pensent avec le gouvernement la meilleure façon de financer la décarbonation de l’économie et l’adaptation des territoires du changement climatique.
En réunissant mercredi 12 juillet au matin les banques, fonds d’investissement, scientifiques… dans le cadre du Comité de financement de la Transition écologique (CFTE), Bercy souhaite trouver des fonds pour financer la transition écologique.
Premier constat : Bruno Lemaire, ministre de l’Economie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique a adopté le chiffre du rapport de Jean Pisany Ferry et Selma Malhfouz. Il a déclaré “Il faut trouver 60 à 70 milliards d’euros par an.
Mobiliser les fonds privés
Le deuxième constat, afin de payer l’addition, le gouvernement compte sur l’argent privé. Il mettra en mise de départ 7 milliards en 2024 pour générer un effet de levier.
D’après la Banque de France, les ménages disposent de 3200 milliards bloqués dans les comptes d’épargne longue durée (assurance vie…). En mobilisant 5% de l’enveloppe, ce sont 150 milliards d’euros qui seront déversés sur l’économie française.
Par exemple, le PEL pourrait être partiellement débloqué pour financer des travaux de rénovation énergétique (changement de vitrage, chauffage…) sans que le foyer ne soit obligé de fermer son PEL, et en conservant le taux de rémunération. “Les mesures ne sont pas encore calibrées” d’après Agnès Panier-Runacher au parlement dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024.
Investir dans l’adaptation au changement climatique
Le gouvernement s’intéresse également au développement de garanties sur des projets jugés risqués par les investisseurs. “Par exemple, nous garantissons un prix de rachat de l’électricité produite par l’éolien sur la base des recommandations de la Commission de régulation de l’énergie. Bruno Le Maire envisage la même chose pour le photovoltaïque ou l’hydrogène vert. Ce coup de pouce pourrait prendre la forme d’obligations vertes garanties visant à soutenir les investissements des PME et ETI industrielles.
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